Médecins et sage-femmes sont là pour surveiller la bonne évolution de votre grossesse :
- ils pointent avec vous les risques auxquels vous pouvez être exposée et vous aident à prendre les mesures adéquates pour les écarter.
- ils assurent le suivi pendant ces 36 semaines. Ils font en sorte que les petits bobos liés à votre état ne vous gâchent pas la vie.
Elle doit avoir lieu avant la fin du 3ème mois de grossesse, puis être renouvelée tous les mois jusqu’au 8ème.
Que vérifie-t-on systématiquement ? Votre poids et votre tension artérielle. Une analyse d’urine est également réalisée pour rechercher les protéines (albumine) et le sucre (glucose) afin de détecter un éventuel problème rénal ou de diabète notamment.
A l’occasion de cette première visite, un entretien est réalisé pour évaluer le contexte particulier de votre grossesse et prévoir un suivi approprié. Les antécédents médicaux des futurs parents, votre environnement et votre mode de vie sont questionnés.
Le médecin prescrit une prise de sang pour contrôler les taux de sucre (glycémie) et de fer (ferritine), déterminer le groupe sanguin et rechercher si vous êtes immunisée contre certaines maladies (toxoplasmose, rubéole). Si vous ne présentez pas d’anticorps, il faudra faire une prise de sang mensuelle.
C’est lors de la 12ème semaine sans règle qu’a lieu la 1ère échographie.
Le praticien évalue :
- le début réel de la grossesse
- la date probable de l’accouchement
Il surveille :
- l’évolution de la grossesse
- la croissance du fœtus
C’est au cours de ce premier examen qu’on mesure l’épaisseur de la clarté nucale qui est l’un des facteurs de la trisomie 21.
Il est conseillé d’attendre les résultats de cette 1ère échographie pour faire la déclaration de grossesse.
aux examens systématiques s’ajoutent la mesure de l’utérus, la vérification du col et l’écoute du cœur de Bébé.
C’est lors de la 22ème semaine sans règle, qu’a lieu la 2ème échographie.
Le praticien observe les structures physiques du bébé, vérifie qu’il n’y a pas d’anomalies dans sa formation, notamment au niveau cardiaque. Il suit sa croissance en mesurant le diamètre de sa tête et de son abdomen. Il s’assure que le bébé est en pleine forme, parfaitement développé et qu’il se présente bien.
ressemble aux deux précédentes. S’y ajoute un bilan sanguin pour le dépistage de l’hépatite B et des marqueurs d’une éventuelle carence en fer.
Le médecin écoute le cœur du bébé et surveille l’apparition et l’intensité des premiers signes d’activité in utero.
revérifie tous les paramètres : poids, tension artérielle, résultats des bilans sanguins et urinaires, contrôle du col et mesure de l’utérus.
Cette visite se déroule de la même manière.
C’est à la 32ème semaine sans règle qu’est programmée la 3ème échographie.
L’accouchement approche et le protocole est le même que pour la 2ème échographie. A chaque fois, vous repartez avec les images de cet examen qui vous donnent une première idée émouvante de la petite frimousse de votre enfant.
prépare l’accouchement. Le médecin examine la forme et les dimensions du bassin, contrôle l’état du col de l’utérus, regarde comment se présente le bébé et écoute les battements de son cœur.
A partir de ces paramètres vous commencerez à parler avec lui du mode d’accouchement le plus approprié.
Contrôlez votre environnement domestique :
- arrêtez de fumer si ce n’est déjà fait. Incitez votre entourage à ne pas fumer en votre présence : le tabagisme passif est nocif pour le fœtus.
- aérez votre maison au moins 15 minutes tous les jours pour éliminer l’humidité et les microbes. Evacuez les odeurs et autres résidus de polluants et de produits ménagers. Vérifiez que les bouches d’aération de la maison fonctionnent et suppriment efficacement l’humidité et les moisissures.
- évitez d’utiliser les aérosols en tout genre (désodorisants, insecticides…) qui diffusent des produits chimiques nocifs.
- si vous faites des travaux d’aménagement et de décoration dans la maison en prévision de l’arrivée de Bébé, choisissez plutôt des peintures, moquettes, mobilier garantis sans COV (Composés Organiques Volatiles), très allergisants.
- choisissez du linge de lit anti-acariens.
- même si la nocivité des ondes émises par nos wifi et nos téléphones portables n’a pas été prouvée, ne mettez pas votre téléphone dans votre poche. Limitez la durée des conversations téléphoniques sur votre mobile et proscrivez-le de la chambre à coucher.
Contrôlez votre entourage
- évitez tout contact direct avec des malades potentiellement contagieux et évitez les hôpitaux.
- prenez l’habitude de vous laver les mains souvent et efficacement (pendant au moins 20 secondes). Encouragez vos proches à faire de même.
Contrôlez votre santé
- ne prenez aucun médicament sans en parler à votre médecin. Ceci comprend ceux que vous prenez d’habitude pour votre confort : sirops, gélules, suppositoires, mélanges d’herbes, huiles essentielles, etc. Même les plus naturels, qui pourraient vous sembler inoffensifs, familiers et anodins, peuvent présenter des risques particuliers pour vous et le fœtus en période de grossesse.
- lisez les notices des médicaments avec attention : beaucoup sont contre-indiqués.
- pas de vaccin qui n’ait été prescrit par le médecin.
- si vous devez passer une radiographie, prévenez que vous êtes enceinte : les radiations sont contre-indiquées en début de grossesse. On les limitera au strict nécessaire et le personnel de radiologie, prévenu, vous équipera d’un tablier de plomb pour protéger votre ventre et le bébé. Discutez-en avec votre médecin.
La femme enceinte est susceptible de ressentir, outre les nausées et la fatigue, toutes sortes de petits désagréments. Certains sont momentanés, d’autres assez durables pour vous compliquer la vie. Parlez-en à votre médecin qui saura vous aider à les atténuer.
Choisissez un savon à pH neutre. Portez des vêtements en coton. Privilégiez un déodorant sans parabène ou essayez le talc. Votre médecin saura vous conseiller.
- hormonale : la progestérone, hormone fortement secrétée pendant la grossesse peut perturber la digestion.
- mécanique : à la fin de la grossesse, l’utérus appuie sur l’estomac, ce qui favorise les reflux.
Comment y remédier ?
- ne vous couchez pas immédiatement après les repas, ne faites pas de repas trop copieux le soir et dormez la tête légèrement surélevée.
- évitez les aliments acides (cornichons, vinaigre, agrumes, etc.), les excitants (café, thé), les eaux et boissons gazeuses, ainsi que les plats trop riches en matières grasses. Dans le doute, référez-vous aux conseils de votre médecin.
Ne pas boire pour faire moins pipi n’est pas la bonne solution : vous hydrater régulièrement est un impératif. Quand vous laissez la soif s’installer, vos cellules souffrent, celles du bébé aussi. Buvez au moins 1,5 litres d’eau tout au long de la journée.
Buvez beaucoup d’eau, de préférence riche en magnésium. Augmentez votre consommation d’aliments riches en fibres (légumes, fruits, céréales complètes…). Bougez plus : une demi-heure de marche quotidienne contribuera à résoudre le problème si vous n’êtes pas trop fatiguée. Parlez-en à votre médecin qui saura vous conseiller.
En début de grossesse, elles sont dues aux modifications de votre utérus.
En fin de grossesse, les articulations du bassin se relâchent peu à peu en vue de l’accouchement.
Essayez de vous détendre, de vous reposer. Si ces douleurs persistent, parlez-en à votre médecin.
Les douleurs musculaires sont de plusieurs ordres : douleurs lombaires, douleurs pelviennes en bas du ventre, douleurs costales ou fessières. Elles proviennent du changement de posture de la colonne vertébrale. Elles sont un effet secondaire des modifications hormonales ou d’une carence en vitamines. Le repos les apaise. Si elles persistent, votre médecin saura vous conseiller.
Reposez-vous et surélevez vos jambes quand vous êtes allongée afin d’améliorer votre circulation veineuse. Le médecin pourra aussi vous prescrire le port de bas de contention pour vous soulager. Evitez les bains chauds et la chaleur en général. Ne restez pas non plus en station debout trop longtemps sans bouger. La marche, là encore, est une solution pour faire circuler le sang de même que la natation. Demandez conseil à votre médecin.
Adoptez une bonne position : évitez de creuser le bas du dos, essayez de vous tenir droite en basculant votre bassin vers l’avant de façon à moins solliciter vos reins.
Ne cédez jamais à la tentation de l’automédication.
Si les douleurs deviennent trop difficiles à supporter, consultez votre médecin.
