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FAQ

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Ma grossesse

  • Leur efficacité n’a jamais été prouvée. Ces régimes sont contraignants, désagréables à suivre et souvent déséquilibrés. Après tout, on n’a qu’1 chance sur 2 de se tromper !

  • On soupçonne les variations hormonales du début de la grossesse d’en être la cause mais on ne sait pas exactement ce qui les provoque. Il y a des chanceuses qui y échappent.
    Le bon réflexe ! Ne restez pas trop longtemps l’estomac vide. Évitez les odeurs fortes qui soulèvent le cœur. Si les nausées deviennent vraiment désagréables à supporter, parlez-en à votre médecin.
    Bonne nouvelle ! Elles devraient disparaître aux alentours de la 12ème semaine de grossesse.

  • Cette sensation de fatigue est due à une hormone, la progestérone, secrétée en grande quantité pendant la grossesse. Les premiers mois, la seule vue d’un oreiller vous fera dormir. Pendant les derniers mois, vous aurez plutôt des problèmes d’insomnie. Ne résistez pas. Accordez-vous sans arrière-pensée ces heures de sommeil dont votre organisme a besoin pour vivre à fond cette grande aventure.

  • Vous aurez, là encore, 9 mois pour vous y préparer. La grossesse gémellaire n’est pas bien différente d’une grossesse classique. Bien sûr la prise de poids pour la maman est plus importante, 3 à 4 kg supplémentaires en moyenne. Les bébés, plus à l’étroit dans le ventre, naîtront plus tôt. Rassurez-vous, ils ne sont en général que 15 jours en avance par rapport à la maturité d’un fœtus unique.

  • Cette maladie infectieuse est due à un parasite. Habituellement bénigne, elle peut chez les femmes enceintes, qui n’ont pas été en contact avec le parasite avant leur grossesse, avoir des conséquences graves sur le bébé.
    Comment survient la contamination ? La toxoplasmose peut être contractée en consommant une viande contaminée crue, des crudités mal lavées, de l’eau souillée. D’où l’importance de cuire à cœur les aliments et de bien laver les fruits et légumes. Plus rarement, cette maladie peut également être transmise par l’intermédiaire de félins qui disséminent le parasite dans leurs excréments.

    • à faire l’examen morphologique du bébé : observation générale du développement du fœtus, de ses organes, à la recherche d’éventuelles anomalies génétiques et de malformations.
    • à faire une étude biométrique du fœtus : surveillance de sa croissance par la mesure de ses membres, de son crâne et du diamètre de son abdomen.
    • à vérifier la vitalité du bébé : réactivité, mobilité des membres, mouvements respiratoires et cardiaques, déglutition.
    • à contrôler le milieu utérin : quantité de liquide amniotique, état, placement et localisation du placenta.
  • Il s’agit d’un examen sans douleur, totalement inoffensif pour vous comme pour Bébé.

    Pourquoi ? Parce que l’échographie utilise la technologie des ultrasons capables de traverser les tissus, de rebondir sur l’obstacle et de revenir ainsi transmettre l’image extrêmement détaillée du fœtus et de ses organes.

  • Avant : le praticien vous demandera de ne pas enduire votre ventre de crèmes, gels et autres substances pendant la semaine qui précède l’examen. Il vous demandera aussi de boire beaucoup d’eau pour gonfler votre vessie.

    Pendant : il applique un gel sur votre peau avant d’y poser sa sonde à ultrasons qu’il fait glisser pour balayer toute la zone à examiner. C’est un moment très émouvant : vous entendez le cœur du bébé et les premières images apparaissent.

  • Les hormones de la grossesse stimulent les glandes qui sécrètent la sueur. Tous les endroits où la peau fait un pli (aisselles, poitrine) sont des points sensibles.
    Les bons réflexes ? Choisissez un savon à pH neutre. Portez des vêtements en coton. Privilégiez un déodorant sans parabène ou essayez le talc. Votre médecin saura vous conseiller.

  • Ce genre de désagrément est fréquent et peut avoir 2 causes :

    • hormonale : la progestérone, hormone fortement secrétée pendant la grossesse peut perturber la digestion.
    • mécanique : à la fin de la grossesse, l’utérus appuie sur l’estomac, ce qui favorise les reflux.

    Comment y remédier ?

    • Ne vous couchez pas immédiatement après les repas, ne faites pas de repas trop copieux le soir et dormez la tête légèrement surélevée.
    • Évitez les aliments acides (cornichons, vinaigre, agrumes, etc.), les excitants (café, thé), les eaux et boissons gazeuses, ainsi que les plats trop riches en matières grasses.
    • Dans le doute, référez-vous aux conseils de votre médecin.
  • Lors du 1er trimestre, c’est un des premiers symptômes de la grossesse lié au bouleversement hormonal. Lors du 3ème trimestre, c’est dû à la pression croissante sur la vessie de l’utérus et du bébé qui remue.
    Ne pas boire pour faire moins pipi n’est pas la bonne solution : vous hydrater régulièrement est un impératif. Quand vous laissez la soif s’installer, vos cellules souffrent, celles du bébé aussi. Buvez au moins 1,5 litre d’eau tout au long de la journée.

  • Le problème est avant tout mécanique : l’utérus qui grossit appuie sur l’appareil digestif et gêne le transit. La progestérone, hormone produite en grande quantité, peut perturber la digestion. En période de grossesse vous êtes aussi plus sédentaire et cette réduction de votre activité physique favorise la constipation.
    Les bons réflexes ?
    Buvez beaucoup d’eau, de préférence enrichie en magnésium. Augmentez votre consommation d’aliments riches en fibres (légumes, fruits, céréales complètes…). Bougez plus : une demi-heure de marche quotidienne contribuera à résoudre le problème si vous n’êtes pas trop fatiguée. Parlez-en à votre médecin qui saura vous conseiller.

  • Ce type de douleurs vous fait penser aussitôt à une fausse-couche et vous inquiète.
    En début de grossesse, elles sont dues aux modifications de votre utérus.
    En fin de grossesse, les articulations du bassin se relâchent peu à peu en vue de l’accouchement.
    Essayez de vous détendre, de vous reposer. Si ces douleurs persistent, parlez-en à votre médecin.

  • En début de grossesse, ces saignements diffus et peu abondants font partie des symptômes. Ils vous inquiètent mais la plupart du temps, n’ont rien de dangereux. Ils marquent la période où vous auriez dû avoir vos règles. La nidation de l’œuf sur la paroi utérine peut aussi en être la cause. En cas de doute consultez le médecin qui vous suit.

  • Les crampes surviennent le plus souvent la nuit à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Elles peuvent être dues à un trouble de la circulation sanguine mais aussi à un déficit en vitamine B ou en calcium.
    Les douleurs musculaires sont de plusieurs ordres : douleurs lombaires, douleurs pelviennes en bas du ventre, douleurs costales ou fessières. Elles proviennent du changement de posture de la colonne vertébrale. Elles sont un effet secondaire des modifications hormonales ou d’une carence en vitamines. Le repos les apaise. Si elles persistent, votre médecin saura vous conseiller.

  • C’est un problème de circulation sanguine. Un problème auquel les femmes enceintes sont prédisposées.
    Les bons réflexes ? Reposez-vous et surélevez vos jambes quand vous êtes allongée afin d’améliorer votre circulation veineuse. Le médecin pourra aussi vous prescrire le port de bas de contention pour vous soulager. Évitez les bains chauds et la chaleur en général. Ne restez pas non plus en station debout trop longtemps sans bouger. La marche, là encore, est une solution pour faire circuler le sang de même que la natation. Demandez conseil à votre médecin.

  • Ces douleurs sont dues au poids croissant du bébé et au déplacement de votre centre de gravité causé par votre ventre qui s’arrondit en même temps qu’il s’alourdit.
    Les bons réflexes ? Adoptez une bonne position : évitez de creuser le bas du dos, essayez de vous tenir droite en basculant votre bassin de façon à moins solliciter vos reins.

    Ne cédez jamais à la tentation de l’automédication.
    Si les douleurs deviennent trop difficiles à supporter, consultez votre médecin.

  • Taches brunes sur peau blanche ou taches blanches sur peau brune, elles apparaissent en général entre le 4ème et le 6ème mois de grossesse. Elles disparaissent ensuite à condition que vous ne vous exposiez pas au rayonnement solaire.
    Ces troubles de la pigmentation sont dus aux modifications hormonales : ces taches surgissent surtout sur le front et sur la lèvre supérieure, créant cet effet de masque.
    Le bon réflexe ! Appliquez au quotidien une crème de jour avec un indice de protection solaire élevé et un écran total si vous allez au soleil. Protégez vos yeux avec des lunettes de soleil et portez chapeau et tee-shirt.

  • Fléau des femmes enceintes, ces zébrures marquent la rupture des fibres élastiques de la peau. Leur teinte violette initiale va s’estomper et laissera des traces d’un blanc nacré.
    Elles résultent d’une prédisposition génétique. Une prise de poids trop rapide distend les tissus et aggrave le phénomène. Des massages avec une crème hydratante spéciale vergetures ou de l’huile d’amande douce tous les jours pendant au moins 5 minutes peuvent atténuer le phénomène.

  • Le moment où l’accouchement se déclenche n’est pas toujours très clair surtout lors d’une première grossesse. On le repère à plusieurs signes : des contractions utérines longues, régulières et douloureuses, ressenties au niveau du ventre et des reins sont le principal signal.

    • leur rythme est très précis,
    • elles sont de plus en plus rapprochées, de plus en plus longues, intenses et douloureuses,
    • elles vous “déconnectent” de la réalité,
    • vous êtes gênée pour marcher entre 2 contractions.

    Bon à savoir !

    Pendant les contractions, évitez de vous raidir. Au contraire, relâchez vos muscles et contrôlez votre respiration en respirant à fond, ce qui favorisera la dilatation.

    • l’expulsion du bouchon muqueux peut passer inaperçue et survenir 24 à 48 heures avant le début véritable de l’accouchement. Ceci se produit quand le col de l’utérus commence à se modifier.
    • la perte des eaux : la poche des eaux se rompt à des moments variables. Il faut même parfois la provoquer. Un liquide blanchâtre s’écoule. Sachez que le bébé continuera de baigner dans un liquide qui se renouvelle jusqu’à sa naissance.

    Dans les 3 cas, c’est le signal du départ à la maternité. Faites-vous transporter allongée ou semi-allongée. Si vous devez accoucher à la maison, prévenez la sage-femme.

  • Si votre accouchement est imminent, vous serez immédiatement prise en charge.
    Sinon, vous aurez tout le temps d’accomplir les formalités administratives. Vous irez d’abord en salle d’examen où la sage-femme vérifiera votre poids, votre tension artérielle, votre température et mesurera la dilatation du col pour savoir où vous en êtes. En attendant que la dilatation se fasse, vous patienterez dans une chambre sous la surveillance des sages-femmes avant d’aller en salle de travail.

    La sage-femme saura vous guider. Faites-lui confiance, dites-lui de ce que vous ressentez, écoutez ce qu’elle vous dit et suivez ses indications jusqu’au bout.

Nourrir bébé

  • Les bébés savent réguler leur appétit et reconnaître quand ils n’ont plus besoin de manger. Une fois rassasié, votre bébé cessera naturellement de téter.

  • C’est la grossesse qui transforme vos seins pas l’allaitement. Portez un soutien-gorge spécial le temps de l’allaitement pour un bon maintien et un accès aisé du bébé au sein.

  • Lorsque vous aurez pris l’habitude de donner le sein, il vous sera très facile d’allaiter de manière discrète.
    Portez des vêtements amples ou un châle sous lesquels vous glisserez votre bébé.

  • Le médecin ou le pharmacien sauront vous dire si le médicament est compatible ou non avec l’allaitement. Cela dépend également de l’âge et du poids de votre bébé. De manière générale évitez l’automédication.

  • L’engorgement est un trop plein de lait dans la glande mammaire dû en général à un manque de tétée. Le sein est gonflé, rouge et douloureux. Le téton est aplati, rendant la prise du mamelon difficile pour le bébé. Pour vous soulager, il faudra favoriser la sortie du lait en mettant votre enfant au sein ou en tirant manuellement ou mécaniquement votre lait.

  • Au-delà de 3 mois, Bébé peut prendre un biberon lorsque sa mère travaille et être allaité lorsqu’elle est à la maison. Toutefois, vous risquez d’avoir des problèmes de montée de lait.
    Des tire-laits manuels ou électriques permettent de récolter votre lait pour en faire un biberon à donner au bébé en votre absence, ce qui permet de continuer à l’allaiter. Mais stocker votre lait impose le respect de règles strictes d’hygiène : stériliser tout le matériel utilisé et conserver le lait dans la partie la plus froide du réfrigérateur, à 4°C maximum, c’est-à-dire pas dans la porte.

    Votre médecin ou le pédiatre de l’enfant sauront vous conseiller et vous aider à passer ce cap important.

  • Les laits de suite ou laits 2ème âge contiennent les nutriments essentiels à la croissance et au développement de votre enfant, conformément à la réglementation en vigueur.
    Ils sont formulés avec soin pour répondre aux besoins des nourrissons de 6 à 12 mois qui commencent leur diversification alimentaire.

  • Le mieux est d’en avoir plusieurs pour assurer un roulement entre les repas, le temps de les laver et de les stériliser. Ils doivent tous répondre aux normes de sécurité infantile.
    Il en existe en verre ou en plastique, de diverses contenances et de formes variées :

    • les biberons en verre résistent mieux à la stérilisation et aux lavages répétés. Ils gardent mieux la chaleur mais sont plus lourds et cassables. On les préférera pendant les premiers temps.
    • les biberons en plastique ternissent vite mais sont solides et légers. Ils sont parfaits quand Bébé commence à les manipuler tout seul.

    L’important, c’est que les graduations du biberon soient lisibles et précises.

  • À son âge, même si son alimentation se rapproche de la vôtre, le lait de croissance reste un aliment indispensable. Il est donc essentiel pour votre enfant de consommer encore 500 mL de lait de croissance par jour.

  • Ces produits sont en général trop gras, trop salés et/ou trop sucrés. Ils ne représentent pas d’intérêt d‘un point de vue nutritionnel car ils sont, pour la plupart, pauvres en vitamines et minéraux. À limiter donc et à réserver pour les occasions particulières. Il les appréciera d’autant plus !

  • Les sucreries n’ont aucun intérêt nutritionnel mais elles apportent du plaisir à l’enfant.
    Permettez-lui de temps à autre ou lors d’occasions particulières une sucrerie pour le plaisir, de préférence après le repas.

  • Il est préférable de ne pas donner à manger à votre enfant en dehors des repas. Pour cela, assurez-vous qu’il mange suffisamment au cours des repas. Si sa courbe de croissance est estimée normale par votre médecin, il n’est pas nécessaire de le limiter, à condition toutefois de veiller à ce qu’il ait une alimentation équilibrée. Vous pouvez, par exemple, augmenter la quantité de légumes et lui proposer un petit morceau de pain.

  • Sa courbe de croissance est le seul véritable indicateur que le médecin surveille. Si le médecin vous dit qu’elle est normale, c’est qu’il mange juste ce dont il a besoin. Ne forcez pas votre enfant à finir et adaptez les quantités en fonction de ses besoins et de son appétit. Mieux vaut servir de petites quantités et resservir l’enfant.

Bébé à la maison

  • Bébé doit apprendre à se rendormir tout seul au bout d’un cycle de sommeil. S’il fait ses nuits, il se rendormira, sinon, il vous réveillera. Il est tout seul dans le noir, couché sur le dos et ses pleurs sont un appel pour que vous veniez le rassurer.
    Aidez-le à trouver son rythme tout seul, en intervenant le moins possible : mettez-le dans son lit, caressez-lui doucement la tête pour qu’il se sente rassuré et attendez qu’il se rendorme tout seul, même s’il pleure un peu.
    Vous pourrez faire les premiers essais pendant la sieste, il lui sera plus facile d’y arriver ensuite pendant la nuit.